Bonjour à tous,
possédant quelques rudiments de la langue de Shakespeare, j'ai bien compris que le nouveau roi ne pouvait être qu'un halfling de ma connaissance ! (I have understand that the new king could only be a hobbit of my knowledge !)
J'avoue m'interroger encore autour de cette pulsion qui soudainement m'a fait saisir cette grosse caillasse verte pour en menacer un officier dépassé et surpris, juste avant de réaliser un lancer digne d'une finale de bloodball !
Avec une question qui me taraude : était-ce un éclair de génie ou une belle connerie ? ... Je n'ai pas la réponse à cette question, mais voici quelques éléments qui nourriront la réflexion des uns et les dessins des autres peut-être !
ASPECTS POSITIFS :
- on a récupéré la caillasse verte fluo !
- je me suis bien marré
- on a pris l'initiative au lieu de réagir aux événements, ce qui a le mérite d'être rare dans un jeu de rôle ! Explication : en général le groupe de joueurs élabore des stratégies plus ou moins complexes et farfelues pour affronter différents contextes mis en place par le MJ (exemple : notre embuscade contre Etelka). Ce dernier a donc alors la connaissance totale de ce que le groupe trame, et peut au besoin facilement contrer les plans des joueurs. Ici, Nicolas savait que notre plan consistait à prendre notre tour de garde et à mettre alors la main sur la pierre et la récompense, pour ensuite passer le tout par le soupirail de la cellule. Nous n'avions pas la clé de la cellule, et nous ne l'aurions pas eue. Nous n'avions pas non plus de possibilité de crochetage, bref cela sentait le moisi au niveau du plan initial !
- je n'ai rien perdu d'autre et je suis full life (grâce aux bons soins de Shalia) --> Nico est méga (trop ?) gentil sur ce coup là !
ASPECTS NEGATIFS :
- dans la précipitation, je n'ai pas pris le temps de décrire un mouvement rapide entre le capitaine et la porte de la cellule. L'officier a alors logiquement refermé la porte, et j'étais coincé. Bref, j'ai perdu un point de destin ! Et c'est là que je me pose des questions sur la psychologie de mon personnage --> aurait-il pris le risque de saisir la pierre à pleines mains ? Admettons qu'il décide de le faire en se sacrifiant (il n'est pas sensé savoir qu'il est insensible à cette saloperie) pour le bien collectif, menacer un innocent capitaine, et aller jusqu'à le toucher avec n'est quand même pas très chevaleresque, voire limite chaotique non !?! Mais j'avoue qu'alors, je réfléchissais très (trop ?) vite aux différentes possibilités qui me restaient et qui, d'ailleurs, s'amenuisaient rapidement.
- j'ai bousillé mes possibilités de relations sociales avec la garde de la ville, et mes chances de rentrer dans le manoir où se déroule le concours scientifique.
La seule façon de récupérer ma réputation est de massacrer le verminarque à la lance lourde dans une charge héroïque digne des plus grands films de John Ford !
Au final, pour répondre à ce questionnement (ndlr : coup de génie ou grosse connerie), c'est la suite qui en décidera car seuls les vainqueurs écrivent l'histoire !
Oscar Cassoulet
halfling fan de Danton (2 septembre 1792 : "de l'audace, encore de l'audace, toujours de l'audace !")