Campagne Warhammer MJ Nico

Petit résumé :

Après le carnage de l'auberge, nous avons décidé de traquer Etelka dans les maisons environnant la-dite auberge, non sans laisser l'Arabéenne veiller sur la pauvre serveuse en état de choc.  Il s'agissait de fermes et nous fîmes choux-blanc jusqu'à ce que nous décidâmes d'investiguer la demeure de l'éclusier qui s'avéra être un repère de dangereux Félons. En effet, Dame Coeur après un rapide coup d'oeil par dessus les remparts délimitant la bâtisse fût impressionnée et ne put que nous bredouiller d'éviter de passer par la cour car y erraient une horde de démons bleus et roses (mouais c'est à peu près tout ce que j'ai retenu de leur description physique). Nous résolûmes donc de laisser Dame Coeur à faire le guet afin d'éliminer d'éventuels fuyards tandis que nous pénètrerions par une fenêtre. Le preux Oscar Cassoulet en brisa le carreau, et remarqua un piège juste à l'entrée que nous désamorçâmes par le truchement d'une grosse pierre (il s'agissait d'un piège à pieux) ainsi que plusieurs autres en face de la porte d'entrée grâce au même procédé. Le rez-de-chaussez fût le théâtre d'une première échauffourée qui se solda par la mise à mort de 4 ou 5 mutants. Nous investiguâmes alors l'étage. Tandis que Bagins entreprit de surprendre l'ennemi en se faufilant par le conduit de la cheminée (il aurait fallu être là pour se représenter la scène), le reste du groupe empruntait les escaliers et c'est là que les choses se compliquèrent. Ételka était là, chevauchant un disque étrange et malsain, protégée par trois puissants mutants.

Bagins parvînt effectivement à ses fins, tout du moins dans un premier temps, et put décocher une flèche sur l'odieuse sorcière qui la blessa. Hélas, ce premier sang fût le prélude d'une terrible bataille qui faillit tourner au désastre car Ételka, faisant appel aux puissances corruptrices du chaos, incanta un sort et bien vite elle se mit à vomir des flots bouillonnants d'un sang noirâtre et mordant comme de l'acide sur le pauvre Bagins qui, grâvement malmené, chûta dans le conduit de la cheminée (perte d'un point de destin). Le chevalier moulinex (euh... celui qui vérène Vénéra, hum, celui qui vénère Véréna) plongea sur les mutants qui nous barraient la route ("POUR VÉRÉNA !") tandis que je projetais de ma fronde une première pierre qui atteint et blessa légèrement sa cible : Ételka. Oscar Cassoulet ne manqua pas non plus de vaillance en se jetant dans la mêlée à corps perdu ("POUR LA JUSTICE !"). Mais la sorcière ne l'entendait pas de cette oreille et à nouveau incanta le même sort prenant cette fois pour cible le chevalier qui mourût sur le coup dans un odieux gargouilli de douleur. La bataille faisait rage et, tandis que les évènements se précipitaient, Bagins trouva la force de se trainer afin d'appeler Dame Coeur en renfort. Je décochais un second projectile mais celui-ci passa malheureusement à côté de sa cible. Dekmar (le Régent) pris le relais du chevalier décédé dans la mêlée contre les mutants. L'un d'entre eux succomba aux coups portés par nos vaillants companions, malheureusement, Oscar fût grâvement blessé et mis hors de combat dans l'échauffourée (perte d'un point de destin). À nouveau l'immonde sortilège se fit entendre et ce fût cette fois Dekmar qui en fût la victime. L'horrible substance le blessa tant qu'il n'en réchappa que par miracle mais qu'il perdit conscience (perte d'un point de destin). Rejointe par Dame Coeur, j'encochais mon ultime projectile et ce qu'il me restait de courage, je visais et je tirais ("POUR LES PONEYS !!!"). Comme guidé par une main dîvine, le projectile atteint sa cible en pleine tête avec une force inouïe (fureur d'Ulric) qui mit un terme à la méprisable existence de la sorcière maudite.

Nous n'étions pour autant pas encore tirés d'affaire car demeurait face à nous deux mutants toujours désireux d'en découdre ainsi que l'ignoble disque flottant qui ne supportait désormais plus la sorcière. Tandis que Dame Coeur affrontait hardîment ces ignobles brutes, je rengainais prestement ma fronde devenue inutile et dégaînais ma dague en seconde main avant de charger moi-même dans la mêlée ("POUR LES PONEYS !") passant par le fil de ma lame un premier mutant déjà sévèrement blessé. Le combat fut âpres mais nous eûmes finalement le dessus, j'affrontais et éliminais le dernier mutant tandis Dame Coeur terrassait le disque démoniaque. L'Arabéenne prise d'un mauvais pressentiment avait quitté l'auberge et nous rejoîgnit à ce moment. Tandis qu'elle administrait les premiers soins à mes compagnons, je m'effondrais perclue de fatigue et de tension nerveuse. Ma mission était accomplie, Étélka ne nuierait plus à personne, mais la tâche n'était pour autant pas achevée, il faudrait aussi s'occuper de Dagmar à Kemperbad, et aussi des démons de la coure. Cela attendrait l'aube, à chaque heure suffit sa peine (et puis affronter un boss sans point de fortune est déjà un bel exploit).

trop long, pas lu : on a tué Ételka, mais Bagins, Oscar et Dekmar ont perdu un point de destin, de plus le chevalier Moulinex est mort.

Après cela nous dormîmes non sans organiser des quarts afin de veiller à ce que les démons idiots ne partent pas hors de contrôle. Au petit matin, on creusa une fosse dans laquelle les corps des mutants furent ensevelis tandis que Bagins et Dame Coeur géraient les démons sans prendre de risque. Nous avons récupéré un document dans le coffre fort de la demeure de l'éclusier compromettant ce dernier avec Ételka (btw on a retrouvé son corps en morceaux dans une pièce voisine). Nous avons vendu et partagé le loot, fait réparer la diligence (d'une valeur marchande d'un peu plus de 1200 courronnes sans compter les 4 destriers impériaux qui la tirent) et nous sommes mis en route vers Kemperbad. Le chemin s'est fait sans encombre. Nous avons mis fin à la séance une fois arrivés à destination.



Sur la fin du combat contre Ételka je ne suis plus certain de ce qu'il s'est réellement passé, combien de mutants restait-il ? Qui les a abattu ?

Résumé pour les absents :

Arrivés à Kemperbad nous ne perdions pas notre temps, ainsi, nous entreprîmes immédiatement de vendre chevaux, diligence et babioles tandis que Bagins s'afférerait à rechercher des informations au sein de la pègre locale. La revente de tout ce matériel fût fort profitable et nous convînmes de le partager à parts égales et arrondies tandis que les restes serviraient à payer les frais usuels du groupe (avant-petit-déjeuner, petit-déjeuner, entre-deux, avant-déjeuner, déjeuné, goûté, pré-soupé, soupé, logements, bain, etc...). Nous eûmes par ailleurs l'agréable surprise de rencontrer notre ancien camarade, le sergent de Grisenwald, qui avait été dépêché en renfort de la garde de Kemperbad afin de couvrir le colloque scientifique et c'est d'ailleurs durant notre rencontre que nous établîmes notre premier contact avec le suspect que nous traquions alors qu'il se promenait escorté par deux gros bras : Degmar. Dame Coeur, moi-même et Oscar le suivîmes furtivement jusqu'à un manoir tenu par un clan de nains [nda : il me semble que c'est le lieu d'admission pour la conférence mais je n'en suis pas certain]. Ne pouvant y accéder nous-même, nous repartîmes à nos affaires afin de dépenser notre fortune nouvellement acquise dans divers équipements. Sur la fin de la journée, nous nous décidâmes néanmoins à investir le manoir... Mais découvrîmes avec stupeur que, tout à notre excitation, nous en avions oublié de manger et que la faim nous tenaillait comme jamais auparavant ! Ainsi, allant au plus pressant, nous décidâmes courageusement d'investir une auberge (à défaut du manoir) afin de nous restaurer, de nous laver et de nous reposer, nous reprendrions notre affaire le lendemain. Le sergent dépêcha deux de ses hommes afin de surveiller les allés et venues de Degmar.

Le lendemain matin, apprenant que Degmar avait quitté le manoir pour se rendre dans une taverne, nous nous y pressâmes également afin de l'y cueillir. Nous eûmes en arrivant sur les lieux la surprise d'y rencontrer notre compagnon Bagins qui ne semblait pas dans son assiette. À contrecoeur il nous expliqua plusieurs choses. À savoir qu'il y a deux principales bandes de voyous rivales faisant parler d'eux actuellement en ville. La première, composée d'une vingtaine d'individus, est originaire de Kemperbad et s'intéresse aux inventions qui seront présentées lors de la conférence. La seconde, plus nébuleuse, est récente et non originaire de Kemperbad. Elle serait dirigée par un certain Machiavel, un individu mystérieux, encapuchonné et dont le repère se situerait dans les souterrains. Deux individus à l'air patibulaires semblaient surveiller Bagins et, voyant que son entretien avec des hommes de la garde (sergent + quelques uns de ses hommes) se prolongeait, quittèrent les lieux probablement pour en avertir leur chef. Sur cet entrefait, nous entrâmes dans la taverne et procédâmes à l'arrestation. Cela ne se fit pas sans une certaine résistance, quoi que passive, qui nous obligea à emmener également au poste les compagnons de Degmar : des mages de haut rang excités à l'idée d'apprendre des ragots concernant leur ami. Tandis que le sergent, ses hommes, Dekmar et Oscar ramenaient leurs prisonniers, Bagins, Dame Coeur et moi-même tentâmes de trouver et fouiller la chambre de Degmar. Nous ne la trouvâmes malheureusement pas mais Bagins en profita pour rafler des sous à leurs pauvres propriétaire, je laissais une courronne dans chacune des trois chambres concernées et Bagins fût averti que ces trois couronnes seraient prélevées des quatre-cents qui lui revenait de la vente du matériel. Puis nous rejoignîmes nos camarades au poste de garde.

Au poste, Degmar déclara (pas forcément en ces mots) qu'il ne serait pas retenu très longtemps car il s'était arrangé pour avoir la protection et le soutien de la foule. Le sergent donna l'ordre de l'isoler et de l'enferrer. Ses camarades protestèrent, Degmar déclara alors "faites comme prévu". Le sergent ordonna alors que les camarades de degmar soient aussi emprisonnés, ils protestèrent mais la plupart d'entre eux ne résistèrent pas. Seul un mage de lumière réagit violemment et incanta un rayon de lumière qui aveugla les gardes lui donnant le temps de s'enfuir. Oscar qui s'était d'instinct couvert les yeux réagit suffisamment vite pour tenter de le poursuivre mais il s'avéra que l'individu se déplaçait à une allure inhumainement rapide et qu'il eut tôt fait de le semer. Peu de temps après l'incident, le capitaine de la garde arrivât et ordonna qu'on relâche les mages (dont Degmar). Devant nos protestations, il nous expliqua que parmis eux se trouvent des scientifiques censés présenter leur inventions lors de la conférence et que si l'évènement venait à être perturbé, des émeutes pourraient bien éclater. Nous lui exposâmes quant à nous nos aventures et les motifs nourrissant nos suspicions à l'égard de Degmar. Il consentit alors à ce que nous gardions Degmar le temps de l'interroger mais exigea que ses camarades soient aussitôt relachés.

L'interrogatoire ne fût pas inutile puisque nous apprîmes plusieurs choses. Degmar ne semblait à priori pas connaître Etelka : "on" lui a proposé un objet qui ferait de lui le plus grand des mages et il ne s'est pas posé de question, une femme correspondant à la description d'Etelka lui a remis la pierre discordante. De plus, un certain Machiavel lui a adressé une lettre (avec le sceau de la main pourpre) exigeant de lui 20 000 couronnes en échange de quoi il ne serait pas mis à mort de façon particulièrement créative (à noter que la récompense donnée au meilleur inventeur est de 50 000 courones). Par ailleurs, il ne semble pas nourrir le moindre remord pour la mort de son père (en fait il semblerait que cela fut volontaire). Notre cher Degmar eut ensuite l'occasion de s'entretenir avec son non-regretté père, la rencontre se solda par un sort qui détruisit l'armure de cuire de Dame Coeur tandis qu'elle enfonçait la poussière de malepierre dans la gorge de sa chère progéniture (rien de particulier ne semble s'être produit cependant).

Pendant ce temps [nda : dans les faits il s'est passé d'autres trucs mais sans grande importance] une foule en colère s'amassait devant le poste de garde et les choses ne tardèrent pas à dégénérer. Le sergent et Dekmar tentèrent bien de calmer les choses mais en vain. Les émeutiers (à la solde de qui ?) cachés dans la foule échaudaient cette dernière et réclamaient la libération de Degmar. Des gardes tentèrent de fendre la foule mais furent molestés. En désespoir de cause, nous consentîmes à libérer Degmar à condition qu'il nous confiasse la pierre discordante, condition qu'il accepta volontiers. Lorsque la foule fut dispersée (nombreux morts et blessés dans la garde), Degmar nous amena jusqu'au lieu où la pierre était cachée et nous la confia. Sur le chemin du retour nous rencontrâmes son camarade, le mage de lumière, qui s'avérait être un de ses précepteurs du temps où il résidait dans le château de son père. À sa vue, Degmar fut brusquement pris d'une peur panique à la raison qu'"il s'agit d'un mage".

Trucs à faire la prochaine fois :
- Vérifier la cause des morts des gardes (et inspecter les blessures des blessés aussi)
- Interroger Degmar sur ses liens avec Eltrich Lumen (le chevalier défroqué de l'ordre de la lumière)
- Demander à Degmar s'il a demandé conseil à son précepteur et ami lorsqu'on lui a proposé la pierre discordante et quel a été alors la réaction de ce dernier.



Hum pardon, je refais le dernier paragraphe :
- Les gardes ont-ils été simplement molestés par la foule ou leurs morts recèlent-elles un secret plus noir ?
- Quels liens Degmar entretient-il (peut-être à son insu) avec l'odieux Eltrich Lumen (le chevalier défroqué de l'ordre de la lumière) ?
- Quelle est l'implication du mage de lumière dans cette affaire ?

Vous le saurez prochainement en suivant les aventures de la compagnie des fières petons !


S'il manque des choses je vous invite à les préciser, j'ai pris très peu de notes durant la partie et je ne suis pas certain de me souvenir de tout.